Exercice annuel traditionnel, le discours de politique générale du Premier ministre a été l’occasion cette année de réaffirmer avec force la détermination du gouvernement à mener à bien la transformation de notre pays.
Après deux ans de mandat, les effets avérés des politiques entreprises par le gouvernement, tout particulièrement en faveur de l’emploi et de l’investissement dans l’économie française, légitiment l’action du gouvernement. Il en va de même des élections européennes dont les résultats ont conforté le socle électoral de la majorité tandis qu’ils adressaient un sévère avertissement aux oppositions, après des mois de crise dont elles espéraient tirer profit.
Mais ce n’est pas avec une assurance déplacée que le premier ministre est venu demander l’assentiment de la Représentation nationale, c’est avec une profonde humilité, un véritable sens de l’écoute et un authentique sens des responsabilités. Devant l’importance du travail à encore accomplir et avec en tête la menace que continue de faire peser l’extrême droite, le Premier ministre a témoigné de son absolue sincérité et dévouement à l’égard des Français.
Je salue ainsi l’intensification de l’action environnementale du gouvernement. D’ores et déjà dans le classement de tête des pays européens en pointe de la lutte contre le changement climatique, Edouard Philippe a montré qu’il souhaitait faire de notre pays un modèle qui, avec l’Europe, pourra entrainer le monde dans une transition écologique rapide et efficace. Atteindre la neutralité carbone, réduire notre dépendance au nucléaire tout en diminuant le coût de l’énergie, soutenir notre filière hydroélectrique, mais aussi moins gaspiller, moins jeter, mieux recycler seront au cœur des actions à venir.
Je me réjouis également de l’intensification de notre lutte contre les causes des inégalités, c’est-à-dire pour l’accès à l’éducation et à l’emploi et d’une manière générale pour plus d’égalité, que ce soit dans l’accès à la PMA pour toutes les femmes ou encore pour une égalité de traitement face à la retraite.
L’esprit de responsabilité c’est enfin de mener ces réformes en exigeant une plus grande efficience de l’action de l’Etat et des institutions. C’est ce que vise la réforme de la fonction publique que je mène à l’Assemblée ou encore la réforme constitutionnelle dont nous reprendrons l’examen.
L’ensemble de ces mesures, bien plus qu’un catalogue, témoignent de la cohérence de l’action du gouvernement, qui ne rechigne pas devant la difficulté des réformes repoussées pendant des années. Elles témoignent aussi de l’avènement d’un nouvel acte de ce mandat, celui où se démultiplie et s’intensifie notre action sur les sujets les plus pressants : l’urgence économique, l’urgence sociale et l’urgence démocratique.
Plus que jamais je suis fière de soutenir la transformation de notre pays au côté de ce gouvernement.