Hier, alors-même que sa réouverture était prévue et annoncée, les habitants et usagers du réseau routier de la métropole de Grenoble découvraient que l’accès au pont Esclangon en direction de Fontaine restait interdit aux voitures.
Cette décision, prise de façon unilatérale et imposée par la Ville de Grenoble, a été précisée dans un arrêté municipal daté du jour-même de la fermeture du pont.
L’objectif de la Ville : créer une piste cyclable, mais sans concertation ni avec la Métropole de Grenoble, pourtant compétente en matière d’aménagement des pistes cyclables, ni avec la Mairie de Fontaine, directement impactée par ce type de travaux. Et, bien sûr, sans dialogue avec les habitants, les usagers et les acteurs économiques.
Je suis scandalisée par cette méthode.
Finalement, sans surprise, le maire de Grenoble impose de nouveau son idéologie, sans respect du quotidien et des modes de vie des habitants, sans respect du Président de la Métropole de Grenoble, sans respect des Maires des communes concernées.
Une nouvelle fois, la majorité écolo d’Eric Piolle démontre son incompétence et son incapacité à travailler sérieusement en collectif, alors-même qu’un comité de pilotage est prévu dans quelques jours pour revenir sur le dossier et les tracés du « Chronovélo » !
Piétonnisations, Place(s) aux enfants, et désormais la Chronovélo : la concertation et le dialogue laissent place à des méthodes autoritaires qui deviennent une triste habitude pour les Grenoblois.
Voilà comment Eric Piolle gère et souhaite changer la ville : décider seul et imposer, sans concerter.
C’est lui, Jupiter.