Dans le contexte de l’annonce de la réduction du nombre de contrats aidés en septembre dernier, nous avions écrit au Premier ministre avec mes collègues députés de l’Isère afin de lui demander de préciser les mesures alternatives de soutien du gouvernement aux associations (copie du courrier ci joint).
Si nous partagions le constat du gouvernement quant au caractère insatisfaisant des contrats aidés, tant en ce qui concerne le retour effectif à l’emploi que pour pallier les difficultés structurelles des associations, nous souhaitions que le gouvernement précise comment il comptait soutenir sur le long terme les missions du secteur associatif.
C’est ainsi chose faite avec la présentation par Edouard Philippe du Plan de développement de la vie associative. Celui-ci comprend un certain nombre de mesures financières très concrètes, tout particulièrement:
– une augmentation de près de 10 % des crédits en faveur du secteur associatif, portés à 67,6 M €, ;
– une augmentation de 16% des crédits consacrés au service civique portés ainsi à 150 000
– le maintien du CITS en 2018 et 2019 et au dela sa transformation en une réduction pérenne de charges patronales, ce qui permettra à l’ensemble des associations d’économiser 1,4 Mds €. A titre d’exemple, une association de 10 salariés, dont 8 au SMIC, économisera ainsi 18 500 €/an ;
– la création d’un fonds de 25 M €, en remplacement de la réserve parlementaire, afin de soutenir les petites associations
Le gouvernement a ainsi fait preuve dans ce dossier également de son pragmatisme et de son écoute, tout d’abord en répondant dès septembre à l’urgence sociale en augmentant les Contrats aidés dans les secteurs prioritaires par rapport à ceux prévus dans le budget 2017, et en acceptant ensuite de repenser plus en profondeur les aides financières au secteur associatif.
Je resterai pour ma part attentive et à l’écoute des associations pour m’assurer qu’elles puissent mener leur mission dans de bonnes conditions.