Au congrès des Maires de France, le Président de la République a rappelé que ni lui, ni le gouvernement, ni les collectivités locales n’avaient le monopole de l’Etat mais qu’au contraire ils en avaient tous la responsabilité partagée. Il ne saurait donc y avoir une institution étatique qui gagne si une autre devait perdre.
C’est donc un pacte qu’Emmanuel Macron a proposé aux Maires de France, mais un pacte de responsabilité. Le President a ainsi rappelé qu’il n’était pas là pour faire plaisir à quiconque mais pour prendre les décisions nécessaires à la transformation de notre pays, fussent elles impopulaires. Admettre qu’il n’y a pas de finances magiques est donc sans doute désagréable mais c’est d’abord un fait incontestable, ainsi que les efforts qui doivent être accomplis pour améliorer l’efficience du service rendu au public.
Pour autant le Président a rappelé qu’il n’était pas question d’amputer davantage le budget des collectivités comme cela a été le cas par le passé. Je rappelle ainsi que les dotations aux collectivités locales n’ont pas été abaissée dans le PLF 2018. De même le President a garanti de nouveau aux Maires que la suppression progressive de la taxe d’habitation sera intégralement compensée, y compris en cas d’évolution du parc immobilier.
J’ai noté aussi que plutôt que sifflé, le Président a surtout été chaleureusement applaudi, alors même que les Maires avaient fait part de leurs réserves à l’occasion de leur congrès. Je suis persuadée que cette méthode d’écoute, de vérité et de conciliation est la juste voie pour parvenir à la transformation de notre pays.
Ce constat de confiance attentive je le fais d’ailleurs très souvent quand j’échange avec les Maires et les élus de ma circonscription. À l’occasion du congrès de l’AMF j’ai eu l’occasion notamment de discuter très librement et sincèrement avec l’équipe municipale de Veurey-Voroize. C’est là aussi ma vision de la responsabilité partagée pour nos territoires.