Nouvelle opération « burkini » à Grenoble : « Lutter pour l’égalité et les droits des femmes, ce n’est pas exiger une dérogation à la règle commune au nom d’une religion. »

Encore une fois, plusieurs militantes de l’Alliance Citoyenne ont revendiqué leur « droit de choisir leur maillot de bain » par une nouvelle opération burkini dans une piscine grenobloise.

Face à ces actes condamnables, je salue l’action rapide des agents qui ont tenté de dissuader les militantes d’accéder au bassin, ainsi que l’intervention des forces de l’ordre qui les ont verbalisées pour ne pas avoir respecté le règlement.

Au-delà des faits, sur le fond, le port des vêtements dans les piscines est un réel sujet sur lequel nous devons être clairs et ne laisser aucune ambiguïté. Sur ces deux points, le silence du maire de Grenoble, en campagne pour 2022 (délaissant la ville de Grenoble et les Grenoblois), et la réaction hors-sujet de son adjointe en charge de l’éducation populaire et de la démocratie ouverte en disent long.

Je le rappelle : relevant des compétences du Maire, le règlement des piscines interdit de porter des vêtements pour des questions d’hygiène et de sécurité. Et lorsqu’il s’en remet au Gouvernement pour statuer sur la question d’autoriser ou non le port de vêtements dans les piscines, Eric Piolle n’assume pas sa position et esquive ses responsabilités.

Ces actions « coup de poing » s’inscrivent dans une idéologie intégriste religieuse et doivent être clairement condamnées et combattues. 

Être passif face à ce type de revendications dangereuses, c’est approuver une atteinte aux libertés des femmes et aller à l’encontre de nos valeurs. 

Chaque femme doit pouvoir vivre librement, comme elle le souhaite, sans avoir à craindre ou à se soumettre au regard des hommes sur son propre corps.

Lutter pour l’égalité entre les femmes et les hommes et pour les droits des femmes, ce n’est surtout pas exiger une dérogation à la règle commune et républicaine au nom d’une religion.  Je ne renoncerai jamais à ce combat.