Grenoble, le 17 août 2021, 20 heures.
Dans un quartier proche du centre-ville de Grenoble, deux hommes sont blessés par balles alors qu’ils sont en terrasse d’une brasserie.
Un règlement de compte. Un de plus. Un de trop.
Cette actualité grenobloise dramatique reflète une nouvelle fois les problématiques d’insécurité qui perdurent dans la ville et qui inquiètent ses habitants, en quête d’une vie paisible.
Et le silence du Maire face à cette réalité quotidienne en dit long sur sa volonté d’apporter des solutions à ce fléau qu’est l’insécurité à Grenoble.
Parce que la question de la sécurité est primordiale, je tiens à saluer l’action rapide de nos forces de l’ordre, engagées et mobilisées sur le terrain jour et nuit, prêtes à agir à tout moment pour assurer notre protection et garantir notre sécurité.
Je sais leur engagement au service des Grenoblois et leur profonde volonté de bien faire. J’ai pu le constater lors de patrouilles avec nos policiers, avec la Brigade spécialisée de terrain et la Brigade anti-criminalité.
Leur courage, leur bravoure, leur professionnalisme et leur dévouement dans l’accomplissement de leurs missions sont remarquables.
De la petite délinquance aux affaires criminelles, en passant par les trafics de stupéfiants, ils traitent au quotidien de faits divers qui gangrènent notre ville.
Et dans ce contexte mêlant souvent tensions et inquiétudes, je sais pouvoir compter sur eux. Ils savent par ailleurs pouvoir compter sur moi pour les soutenir et les défendre.
Et je salue la décision du ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN qui, à la suite de ma demande d’augmenter les effectifs des services de police en Isère et à Grenoble, a récemment annoncé que d’ici la fin de l’année 2021, 47 policiers supplémentaires assureront leurs missions au sein de la circonscription de sécurité publique de Grenoble, qui recouvre 7 communes (Grenoble, Échirolles, Saint Martin d’Hères, Fontaine, Gières, Saint Martin le Vinoux et La Tronche).
Sur le terrain, leurs missions seront axées notamment autour de deux objectifs centraux.
D’une part, garantir la sécurité du quotidien via le déploiement de patrouilles sectorisées et le renfort des effectifs des unités de police secours.
D’autre part, démanteler les trafics de stupéfiants par l’appui des unités, avec notamment 15 policiers supplémentaires en compagnie d’intervention. Mobilisée sur les questions de sécurité à Grenoble et à l’Assemblée nationale, je reste vigilante quant à la bonne prise de fonction des agents qui composent ces effectifs supplémentaires demandés et tant attendus, et par les grenoblois, et par les forces de l’ordre elles-mêmes.