A Grenoble, plus de 661 000 élèves et apprentis ont repris le chemin des salles de classe le 2 septembre.
Cette rentrée en présentiel témoigne de notre engagement à faire de l’éduction une priorité.
Depuis 18 mois, nous n’avons cessé de faire le choix de l’éducation, de la continuité pédagogique et de l’ouverture de nos écoles.
C’est une priorité ; c’est aussi une chance.
La France est l’un des pays au monde, celui de l’Union européenne, qui a le plus maintenu ses établissements scolaires ouverts depuis le début de la crise sanitaire.
Car notre objectif reste intact : grâce à l’école, permettre à notre jeunesse de réussir, de grandir et d’apprendre sereinement pour construire et réussir sa vie personnelle et professionnelle. Et ne laisser personne au bord du chemin.
Cet enjeu central en matière d’égalité des chances ne semble pourtant pas être une priorité pour le maire de Grenoble : depuis ce mois de septembre, l’offre de soutien scolaire pour les jeunes grenoblois est réduite !
Au mois de juin, la ville adressait en effet un courrier aux parents d’élèves grenoblois, afin de les informer de sa décision de modifier, pour cette rentrée scolaire, « le processus d’inscription à l’aide aux leçons » pour « éviter qu’un enfant ne fréquente l’aide aux leçons toute la semaine ».
En d’autres termes : les familles peuvent désormais y inscrire leur(s) enfant(s) deux fois par semaine maximum.
Cette décision est particulièrement regrettable, alors-même que l’aide aux leçons constitue une aide scolaire précieuse pour bon nombre de nos jeunes grenoblois.