En ce début de mois d’avril, plusieurs incendies de lignes à haute tension ont été perpétrés sur notre territoire privant ainsi de nombreuses entreprises, clients, communes et leurs habitants d’électricité. Les dégâts sont importants.
Si aucune revendication n’est pour l’heure intervenue, le parquet admet que la piste d’incendies volontaires imputables à l’ultra gauche libertaire est privilégiée, compte tenu des inscriptions retrouvées, du mode opératoire employé et des précédents recensés.
En tant qu’élue de la Nation, ce qui ressemble à une nouvelle vandetta anti-technologie menée par la mouvance anarcho-libertaire dans le bassin grenoblois doit nous alerter quant au devenir de notre territoire.
Incendies de plusieurs casernes de gendarmerie et de la Casemate en 2017, haut lieu de la vulgarisation scientifique et technique, cibles de la mouvance anarcho-libertaire en 2017, incendie de l’Église St Jacques à Grenoble revendiqué par un site de cette même mouvance, incendie des locaux de France Bleu Isère en 2019, incendie d’antennes relais en mai 2020, la liste des incendies volontaires perpétrés est longue.
Je suis révoltée que l’on puisse s’en prendre ainsi à ce qui fait la richesse de notre écosystème, mettant dans la balance des milliers d’emplois et touchant au bon fonctionnement de nombre de nos communes.
Je le rappelle, Grenoble connaît un nombre d’incendies volontaires trois fois plus important que dans d’autres villes de tailles similaires.
L’enquête nous dira si cette revendication est opportuniste ou non, mais la seule volonté de récupération est en soit inquiétante. Je redoute une nouvelle vague d’obscurantisme antisystème dont notre territoire est trop régulièrement la cible.
J’appelle l’ensemble des responsables politiques à l’unité et à la mobilisation face à ces atteintes régulières aux institutions de la République et aux fondements de notre démocratie. Ça suffit !